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MONACO-ZENIT

"Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit : Aymen " - Crédit: Panoramic


Pour cette sixième et dernière journée de Ligue des Champions, l’AS Monaco a fait preuve d’un sang froid redoutable. Meilleure défense de la compétition (1 but encaissé), les Monégasques ont su faire le dos rond une bonne partie du match, avant de crucifier le Zénit Saint-Pétersbourg, qui n’a pas démérité (2-0).



AS Monaco 2 -Zenit Saint-Pétersbourg 0

Buts : Abdennour (63), Fabinho (89)
Monaco : Subasic – Fabinho, Abdennour, Wallace, Raggi – Toulalan, Moutinho, Bakayoko – Dirar (Bernardo, 90), Berbatov (Martial, 56), Ferreira-Carrasco (Ocampos, 90+2).
Entraîneur : Leonardo Jardim
Zenit : Lodygin – Smolnikov (Ryanzantsev, 78), Garay, Lombaerts, Criscito – Javi García, Witsel, Fayzulin (Shatov, 68) – Hulk, Rondón, Danny.
Entraîneur : André Villas-Boas
Avertissements: Raggi (26e), Toulalan (81e), Lombaerts (10e), Fayzulin (62e)
Arbitre : Damir Skomina


A l’image de son début de saison en Ligue des Champions, l’ASM s’est montré très solide défensivement. Une efficacité qui empêche le Zénit de concrétiser son temps fort, ce que les Russes paieront au prix fort en seconde période. Monaco valide son billet pour les huitièmes de finale et profite du match nul entre Benfica et Leverkusen (0-0) pour s’emparer de la première place du Groupe C.



TOPS

Le réveil de Monaco en seconde période : Après une première période apathique, les Monégasques reviennent avec de meilleures intentions. L’ASM gagne enfin ses duels et parvient à ressortir les ballons, contrairement à la première mi-temps. Le club de la principauté se procure quelques situations intéressantes, et le Zénit se montre moins tranchant. La sortie de Berbatov, blessé, n’y change rien. Elle coïncide même avec le temps fort Monégasque. Ferreira-Carrasco se montre remuant sur son aile gauche, et vient provoquer la défense adverse. Souvent dangereux, il délivre une passe décisive et aurait même dû obtenir un penalty (82e). Moutinho, auteur d’un grand match, n’hésite pas à se projeter vers l’avant. Lui aussi passeur décisif, il obtient le coup franc qui amène le but d’Aymen Abdennour, encore très solide derrière.



La présence du Zénit en première mi-temps : Si Monaco est asphyxié durant toute la première période, c’est à cause du bon travail du bloc russe. La bataille du milieu de terrain est remportée par le Zénit, qui accapare le ballon (62% de possession en première mi-temps). Witsel réalise une très belle prestation et peut compter sur l’apport offensif de ses latéraux. C’est du côté gauche que le danger vient la plupart du temps, avec Criscito qui n’hésite pas à prendre son couloir. L’italien a tout le loisir d’adresser de nombreux centres, qui, malheureusement, trouvent rarement preneur dans la surface Monégasque.




Jérémy Toulalan à la récupération : C’est le seul à véritablement surnager en première période. Alors que Monaco semble absent, le monégasque ratisse un grand nombre de ballon au milieu de terrain. Des interventions bien senties, mais aussi de belles sorties balle au pied qui permettent au bloc de souffler. A l’image de sa belle première mi-temps, Toulalan se procure la première occasion monégasque (35e), après avoir récupéré un énième ballon.


FLOPS



Le couloir droit Monégasque : Le repli défensif de Dirar n’a pas toujours été d’une grande aide pour Fabinho. Attiré au milieu de terrain, il en oublie trop souvent de venir épauler son latéral. Pour autant, le brésilien ne s’est pas non plus montré très inspiré face à Criscito, souvent trop peu pressé pour être dérangé dans ses centres. Outre son travail défensif, Fabinho manque de nombreuses relances (3 en l’espace de 11 minutes). Heureusement, le Zénit marque le pas en seconde période, et Fabinho n’est plus inquiété. Il y va même de son but pour conclure cette leçon de sang froid et de réalisme.




L’entame de match de Monaco : Les premières minutes Monégasques ne laissent pas présager de ce qui va suivre. Monaco ne ferme pas le jeu, effectue un bon pressing, et va de l’avant. Cela ne dure pas et l’ASM commence à reculer. Asphyxié à la récupération par le bloc du Zénit, les Monégasques peinent à mettre le pied sur le ballon, et s’en remettent trop souvent à de longs ballons. Les quelques rares offensives obtenus se concluent par un contre russe, amenant le danger sur la cage de Subasic.




Le manque de tranchant du Zenit : Les Russes ont eu le temps pour faire la différence. Une mi-temps entière ou Monaco n’a jamais semblé en mesure de rivaliser. La victoire Monégasque semble alors bien loin. Pourtant, les Russes peinent à se montrer vraiment dangereux et ne se procure que peu d’occasions franches. Si le jeu proposé est plaisant, le Zénit ne réussit pas à concrétiser un temps fort long de 45 minutes.





Vladimir Crescenzo (@LePronographe)

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